lundi 15 avril 2019


Ouverture ... du compteur

Après une ouverture difficile due à des niveaux très bas et des poissons aux abonnés absents, retour sur une rivière que je connais bien. L’eau est légèrement teintée grâce aux pluies des derniers jours. Les poissons ont-ils été beaucoup sollicités ? on est quand même presque 1 mois après l’ouverture … pour jouer la surprise j’ai décidé de pêcher à la mouche et en nymphe.




Il fait beau, léger vent de nord, les coups sont bien marqués, faciles à pêcher en nymphe.



Je commence sur un petit courant anodin histoire de me refaire la main à cette technique car l’année dernière fût plutôt consacrée à la pêche au toc. Les premières dérives ne sont pas trop mal, j’augmente le fond en remontant mon marquage à la graisse fluo et j’attaque un spot profond. Ma Marryat 10’’  me permet de descendre un peu plus profond et je sens une touche infime… ferrage , il s’agit bien d’un poisson ! le premier de cette année 2019. C’est une jolie truite qui se bat vaillamment dans le courant, j’ai plus peur d’un décrochage que d’une casse mais bon, un premier poisson ça doit s’assurer… je la travaille quelques instants avant de la mettre au sec dans l’épuisette : 26 cm c’est cool pour un premier poisson. 





Il s’en suit un long passage sans aucune touche et je me dis que c’est déjà bien d’en avoir fait une ! Comme c’est souvent le cas à la mouche quand ça ne mord pas, je « m’entraîne » à bien pêcher les coups, à varier les lancers : arbalète, roulé … puis je contemple aussi ce qui m’entoure et je serai peut-être passé à côté de cet écureuil qui saute de branche en branche là-haut à la cime des arbres. C’est aussi ça la pêche, prendre le temps de prendre le temps (hein Manu !? ;) ).




J’arrive sur les deux plus beaux coups du secteur, il m’est souvent arrivé de sauver des capots juste ici, ou de faire plusieurs poissons dans la même coulée … là … rien, pas même une truitelle qui vient donner un coup de gueule.


Deuxième joli coup, je lance plein amont pour que ma nymphe prenne le courant qui va la faire descendre au plus profond du coup, là où peut-être une truite s’est postée à l’affut de nourriture, cachée par la profondeur et les eaux turbides. Là encore pas de touche franche, juste le fil qui s’arrête, ferrage… et poisson ! cette fois c’est plus gros, la truite monte à la surface et sonde violemment. Je la bride quelques instants avant de la ramener vers l’épuisette pour une rapide photo et une mesure : 30 cm.



Je retente une deuxième fois le même coup et sur un passage quasi similaire j’accroche une autre truite d’une taille similaire à la première. Comme souvent en nymphe, le poisson se décroche sur le premier rush… bon pas grave. Je remonte le site sur quelques autres radiés mais je décide de stopper là ma session et de me contenter de ces prises et des beaux moments de nature que j’ai pu savourer au cours de ces 2h de pêche. 





lundi 14 mai 2018

La Sorgue d’Aveyron





Retour sur cette magnifique rivière calcaire aux eaux bleues (par beau temps) et aux belles truites… pas toujours sauvages mais bon. C’est vrai que cette vallée est belle, les villages sont bien entretenus, pierres apparentes, ponts anciens, et rivière qui serpente dans des prairies de fauche. Le printemps y est sans doute pour beaucoup dans ces paysages verdoyants et surtout la météo magnifique qui m’accompagne pour cette journée.


Je débute ma session sur la partie Fondamente, là je trouve des eaux belles et un petit peu teintées mais presque rien. Je pêche au toc le premier poste et très vite je pique ma première fario, une truitelle d’une quinzaine de centimètre. Ça commence plutôt bien ! mais comme toujours (ou presque !) dans ces cas-là, je n’attrape plus une truite durant près d’une heure ! c’est à n’y rien comprendre, les postes sont beaux, pêchables et il me semble bien passer près du fond … mais rien n’y fait. En plus de 3h je ne pêche que 4 truitelles et commence à regretter mes deux heures de route. Pour couronner le tout je laisse une dizaine d’hameçons dans les branches et embâcles. En apercevant un pêcheur une centaine de mètres plus bas, je décide de changer de stratégie et quitter l’amont pour une zone plus aval où l’année dernière j’ai effectué une belle sortie.



Choix gagnant, je me réfugie en premier lieu sur un secteur court-circuité où le débit est plus faible pour me retrouver les conditions de pêche de l'année dernière et voir si les poissons réagissent mieux dans des conditions d’étiage.

Dès mon arrivée je touche enfin mes premières truites maillées et en décroche certaines, suivies de quelques chevesnes ce qui est normal sur cette partie basse, au moins je touche du poisson !








Puis je redescends le courant pour pêcher en dérive, là aussi le choix est payant. Pour pallier au 5 m3 de débit je plombe en conséquence pour bien passer au fond dans les fosses qui dépassent les 2 m de profondeur.

Lorsque la ligne se tend au contact du fond (et si un chevesne n'a pas saisi l'appat en court de descente) la touche se fait sentir légèrement, il faut dire qu'entre la distance et la profondeur on ferre souvent dans le vide!





Je touche chevesnes et truites maillées mais rien d’exceptionnel tout de même. C’est plus bas, dans les cassures calcaires que j’aurais les plus belles surprises, de belles truites mais surtout une touche ou plutôt une réaction d’une grosse truite qui a filé à une allure impressionnante en effectuant une course en triangle en deux secondes chrono avant de se décrocher, j’aurais bien aimé l’apercevoir.







Je continue sur ma lancée et pêche quelques autres farios avant de tenir à nouveau, sur une fin de coulée, un gros poisson que je tiens tendu malgré le courant fort, il tient puis se décroche à nouveau, la tension était trop importante mais impossible de faire autrement dans ce secteur encombré de racines et d'arbres immergés.
Quel plaisir tout de même de batailler avec de tels poissons.






Je vais finir ma session sur une jolie arc-en-ciel qui m’a donné du fil à retordre avant de se rendre une énième fois à l’épuisette !
20 truites au total dont 14 maillées, heureusement que j'ai changé de secteur l'après-midi ! Mais impossible de savoir pourquoi une telle différence d'activité des poissons amont / aval ?

Une belle journée, riche d’enseignements !


vendredi 17 novembre 2017