dimanche 30 juin 2013

Gorges

Après quelques hésitations je me dirige vers une rivière un peu éloignée, une heure, pour un secteur de gorges conseillé par l'ami Manouch. Petite descente d'un quart d'heure et je me retrouve dans un super cadre, le temps est mitigé mais je suis à l’abri du vent.

Je pêche avec la 8 pieds et comme précédemment je vais alterner. Je commence en sèche car j'ai aperçu un petit gobage en début de courant. Une  première truite se fait prendre sur une mouche de mai.


Secteur plus secoué, je passe en nymphe... en laissant trainer une 3 mm j'accroche une truitelle d'une robe noire impressionnante. Il faut dire que les eaux sont sombres.




























Je continue à remonter, les petits radiers du début deviennent des succession de vasques, il y a énormément de mouches de mai qui virevoltent ça et là et les truites qui se mettent à table sur un grand lice. Je vais en compter jusqu'à 10 en train de s'alimenter en surface. Elle montent du fond sur les mouches de mai qui bougent à la surface.
















Les truites ne viennent pas facilement à la mouche artificielle et j'ai l'impression que c'est plus l'activité de l'insecte en surface qui les décide à monter. L'attente est difficile pour les nerfs car elles peuvent monter à tout moment et j'arrive même à casser au ferrage sur une belle dans ces conditions.




J'attaque de nouveau en nymphe mais une grande inquiétude me gagne car je ne connais pas ce parcours et je me suis déjà retrouvé bloqué au fond d'un ou deux passages à jouer à Cliffhanger car les parois rocheuses abruptes s'enfoncent dans la rivière qui a, ,de plus, accumuler de la vase au pieds des rochers. J'arrive à passer tant bien que mal et je pêche alors de belles successions de vasques.



























Les poissons sont de plus en plus présents mais mon inquiétude grandit au fur et à mesure que j'avance car il m'est impossible de faire demi tour et je ne sais toujours pas si je vais pouvoir avancer tant l'escarpement est important et l'heure avance, la pluie commence à tomber  .... le soir aussi.

Au détour d'un petit bouillon, planqué derrière un rocher je lance une lourde nymphe en plein courant et dès la reprise de la tension, le fil plonge ... je ferre et je sens une lourde charge. Celle là à l'air vraiment belle je la contre car elle connait bien les caches sous les rochers. Calmement je la ramène vers l'épuisette. Elle fait 36 cm, c'est la plus belle que j'ai attrapé jusqu'ici en nymphe.



















J'accélère le pas car il est dejà 18 h 30 et je ne sais toujours pas si je vais arrivé au bout car ça fait 5 heures que je suis parti ...


Quelques truites gobent de nouveau, je passe en sèche et je fais une autre  jolie fario... puis une autre.
























J'accélère toujours ne pêchant pas de beaux postes ... puis je m'arrête sur un beau radier. Je remarque l'importance du premier lancé qui est souvent suivi d'une attaque, je me tiens prêt à ferrer dès le contact retrouvé avec la nymphe. Je jette en amont et j'attrape encore une jolie truite.














Et là c'est le drame ... j'arrive dans un cul de sac, éperon à gauche, éperon à droite pas possible à priori de contourner. Il est 19 heures. Je m'avance vers l'éperon rive gauche et je remarque un chemin de pêcheur qui monte à la verticale, contournant l'éperon en le surplombant d'une quinzaine de mètres. Ouf là encore ça passe, le chemin me laisse penser que je suis presque arriver...

Alors une dernière !


J'aperçois au loin la silhouette du vieux pont envahit de végétation ... ouf je suis arrivé ! Ou presque car il faut encore que je remonte par le chemin ... un GR, ou plutôt une autoroute après ce que je viens de subir, petite pose à mi pente à mi pente pour insulter Manouch et le remercier par la même occasion !

Au final, c'est un sentiment d'inachevé qui me gagne car malgré les 10 truites dont 6 en nymphe c'est plutôt le flip de ne pas pouvoir avancer qui m'a un peu gaché la pêche. Je retiens plein d'enseignements sur la nymphe au fil et aussi sur mes capacités à escalader avec des wadders plein de boue !











mercredi 26 juin 2013

Prise en nymphe ... filmée

Retour au bord de l'eau, première remarque les niveaux ont baissé ... maintenant que je commence à bien pêcher en nymphe !



Bon c'est pas grave, je vais alterner en commençant par la nymphe sur le bas du parcours plus courant. Je continue à pêcher avec la 8 pieds et les lancés arbalète.

Premier courant j'attrape ma première truite que je vais relacher immédiatement car elle est vraiment petite. deuxième tête de poste et deuxième poisson un  peu plus gros.



Troisième courant, je prends le risque de déclencher la caméra et pour une fois qu'elle ne me porte pas malheur, j'arrive à en faire une :


 

Sur le courant en amont une petite truite attaque la nymphe au posé ! je décide d'accrocher une sèche pour la faire.



Les lices du dessus ne donneront que quelques poissons sur des gobages trop rares. Au total 8 poissons dont 3 en sèche et une dernière truite loupée en nymphe dans un dernier courant. En bonus un petit vairon aux couleurs magnifiques, il a un peu volé avec ma mouche ...



lundi 17 juin 2013

Quand la nymphe prend le dessus !

Enfin 3 heures de pêche devant moi pour faire un coup du soir ! Je vais essayé de mettre en pratique les bons conseils d'Olivier et de pêcher en nymphe avec une nouvelle astuce pour guider le fil, une graisse fluo à appliquer sur une vingtaine de centimètres directement sur le bas de ligne.

A l'aide de ma 8 pieds je décide d'être polyvalent et de changer de technique si une activité de surface se déclare.



Arrivé au bord de l'eau ( où je m'apperçois que j'ai oublié mon épuisette à la voiture !) je me rend vite compte qu'il n'y a pas d'activité de surface ... j'attaque donc mon premier courant en nymphe diamètre 2.5. J'applique le produit sur 20 cm et je lance dans le courant. Premier enseignement c'est bien voyant ! principal avantage aucune prise au courant comme avec un indicateur qui passerait sous l'eau. Mieux on peut varier la descente et donc mieux faire évoluer la nymphe.

Un bon passage, le fil s'arrete, je ferre et j'attrape ma premiere truite que je ramène comme je peux vers ma main mais je la décroche avant de faire une photo ... c'est plus simple avec l'épuisette !
Un peu plus haut je loupe une petite ... puis j'aperçois des gobages ! Un petit coup de chiffon sur le produit je j'attaque en sèche, un passage puis deux et elle prend sur une petite mouche imitation mouche de mai.



Je continue encore en sèche car j'apperçois une autre truite qui gobe. Un petit passage avec la même imitation et c'est bon ... mais une petite.


 Seulement deux truites en surface ce soir ... Alors devant l'activité de surface débordante je repars en nymphe ... et c'est tant mieux car dès le deuxième passage j'accroche une jolie fario à la maille avec une nymphe diamètre 3. J'essaie de la ramener rapidos sur la berge pour faire une photo. Elle se décroche dans l'herbe, fait deux ou trois saut et repart à l'eau !





Bon je vais bien finir par en prendre une à la nymphe et en photo! dernier courant, il est 21H 40, malgré le manque de luminosité j'insiste sur un poste bien marqué et le guide plonge... il faut dire qu'à cet endroit il y a une belle veine profonde. je pense allors avoir accoché le fond et je ferre au cas ou et j'attrape une dernière belle fario qui heureusement a bien voulu poser pour la photo avec en prime la nymphe au bord de la bouche ! ouf !


Je suis vraiment content, cette technique commence à porter ses fruits et aujourd'hui contrairement aux autres  fois, j'ai la sensation de les avoir pêcher sans laisser de place au hasard ! Ya des soirs comme ça où sans faire de nombreuses prises, on avance dans sa façon de pêcher !



Merci Olivier pour tes conseils et il est pas exclus que je te recontacte : http://catch-flash.over-blog.com/

samedi 1 juin 2013

Fenêtre météo

Profitant d'une petite fenêtre météo en ce lundi 27 mai,  je me dirige vers des rivières pas trop en crue ...


Les premiers postes sont difficilement pêchables en nymphe, je change d'endroit pêchant en amont d'une confluence divisant le débit par deux. Là,  je remarque enfin le premier gobage mais je loupe le poisson au ferrage ... C'était une petite.
Les lices sont assez uniforme et difficiles a pêcher... je change de nouveau d'endroit pour l'amont.

Je décidé de prospecter au leurre et de me mettre a la mouche si l'activité de surface se precise.

Première bordure et premier poisson, une lâchée de 34 cm qui ne ressemble pas à grand chose... Pas de caudale ni de pectorales .... Magnifique


Je relance et fait une nouvelle lâchée, puis une autre ... Et une autre . 


Je bouge a nouveau car visiblement une bassine a été renversée ici ! Un peu plus haut une activité de surface fait rage, apparemment ya encore des manches courtes vu la physionomie des gobages mais pas que ... les têtes des truites sortent carrément de l'eau !

Retour a la voiture pour récupérer ma 9 pieds, heureusement elle n'est pas loin du tout et 10 minutes plus tard je casse au ferrage sur le premier poisson. Il faut dire que les truites sont sur des petits chironomes et il faut pêcher fin .... Je pense que le nœud du dernier brin était défectueux.  Il ne me reste qu'un exemplaire dans ma boite de cette imitation.

C'est impressionnant ! Elles ne montent que sur ces insectes, il faut dire qu'il y en a des milliers au dessus de l'eau. Je commence par faire des lâchées de tailles différentes ...



   puis en me recentrant sur les courants j'accroche des truites plus conventionnelles.



Je perds mon dernier chiro dans le frêne au dessus de moi et je continue avec une peute ou une dernière se décroche.

Sur un joli lice en amont je vais faire deux dernières truites sur de petits éphémères marrons.



Au total 12 truites, toutes repartiront a l'eau sauf la première qui avait avalé le leurre... Une journée plutôt pas mal car la matinée même si elle n'a commencé qu'à 10h30 fut particulièrement décourageante.