Le vent d'autan et la St Marc...
Ça y est enfin, les truites
commencent à gober ! Je profite d’une fin d’après-midi et d’une après midi
le lendemain pour me rendre au bord de l’eau pour ma première sortie à la
mouche.
Le temps est beau mais le vent
d’autan se lève rendant les lancés difficiles.
Les premiers gestes sont plutôt
bons par contre le changement de canne fait un peu bizarre, je passe de 4,20 m à ma canne à mouche
de 7 pieds…
Je me poste en fin de lice pour
casser la croûte et observer l’activité
de surface … quelques éphémères et pas mal de plécoptères, une ou deux mouches
de mai et des mouches de St Marc.
La mouche de St Marc
Au bout d’une dizaine de minutes
un gros gobage attire mon attention suivi de deux autres … après une approche
lente sur un fond sablonneux j’essuie un premier refus sur un sedge pardo d’une
truite d’environ 25 cm.
Puis un gros « éclair » d’un poisson qui se décale… ma main au
feu que c’est une lâchée vu le comportement ! Elle prendra finalement sur
un gros éphémère marron clair. Premier gobage et premier poisson, une truite de
34 cm,
même si c’est une lâchée, je suis content de faire un gros poisson
d’entrée !
En continuant je constate ça et
là des gobages épars mais jamais constants. Je vais comprendre rapidement que
les truites se nourrissent exclusivement de Mouches de St Marc. En me plaçant
dans la veine d’eau je constate que ces mouches dérivent régulièrement au fil
de l’eau et sont gobées par les truites calées sur le fond et qui montent pour
un aller-retour rapide. Hélas je n’ai pas cette imitation en magasin et rien n’y
fera … même pas les imitations de fourmis ailées qui y ressemblent le plus
(dans ma boîte du moins !).
Le lendemain, armé de trois
imitations plus ou moins heureuses je me lance à l’assaut d’une autre portion.
Pas trop de mouche de St Marc mais du vent, encore, qui rend la pêche à la
mouche difficile.
Entre deux rafales, j’arrive tout
de même à capturer deux petites farios sur des éphémères marron et je loupe 5
autres truites au ferrage …
Les gobages sont très intermittents, il est alors
difficile de s’approcher et de localiser un poisson qui ne se manifeste plus.
Il semble que les truites bougent beaucoup également (pour en avoir vu une se
décaler de plusieurs mètres en s’alimentant en surface).
Bon c’est que le début, peu de poisson au final, mais ces derniers sont présents même difficiles. Et
puis c’est un véritable plaisir de remarcher ici, au bord de l’eau en plein
printemps.