vendredi 26 avril 2013

Mouche ... ça commence

Le vent d'autan et la St Marc...



Ça y est enfin, les truites commencent à gober ! Je profite d’une fin d’après-midi et d’une après midi le lendemain pour me rendre au bord de l’eau pour ma première sortie à la mouche.


 

Le temps est beau mais le vent d’autan se lève rendant les lancés difficiles.
Les premiers gestes sont plutôt bons par contre le changement de canne fait un peu bizarre, je passe de 4,20 m à ma canne à mouche de 7 pieds…

Je me poste en fin de lice pour casser la croûte  et observer l’activité de surface … quelques éphémères et pas mal de plécoptères, une ou deux mouches de mai et des mouches de St Marc.

 La mouche de St Marc





Au bout d’une dizaine de minutes un gros gobage attire mon attention suivi de deux autres … après une approche lente sur un fond sablonneux j’essuie un premier refus sur un sedge pardo d’une truite d’environ 25 cm. Puis un gros « éclair »  d’un poisson qui se décale… ma main au feu que c’est une lâchée vu le comportement ! Elle prendra finalement sur un gros éphémère marron clair. Premier gobage et premier poisson, une truite de 34 cm, même si c’est une lâchée, je suis content de faire un gros poisson d’entrée !

 
En continuant je constate ça et là des gobages épars mais jamais constants. Je vais comprendre rapidement que les truites se nourrissent exclusivement de Mouches de St Marc. En me plaçant dans la veine d’eau je constate que ces mouches dérivent régulièrement au fil de l’eau et sont gobées par les truites calées sur le fond et qui montent pour un aller-retour rapide. Hélas je n’ai pas cette imitation en magasin et rien n’y fera … même pas les imitations de fourmis ailées qui y ressemblent le plus (dans ma boîte du moins !).

Le lendemain, armé de trois imitations plus ou moins heureuses je me lance à l’assaut d’une autre portion. Pas trop de mouche de St Marc mais du vent, encore, qui rend la pêche à la mouche difficile.
Entre deux rafales, j’arrive tout de même à capturer deux petites farios sur des éphémères marron et je loupe 5 autres truites au ferrage … 



 
Les gobages sont très intermittents, il est alors difficile de s’approcher et de localiser un poisson qui ne se manifeste plus. Il semble que les truites bougent beaucoup également (pour en avoir vu une se décaler de plusieurs mètres en s’alimentant en surface).

Bon c’est que le début, peu de poisson au final, mais ces derniers sont présents même difficiles. Et puis c’est un véritable plaisir de remarcher ici, au bord de l’eau en plein printemps.



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