vendredi 21 mars 2014

Nymphe lourde et vent d'autan


Difficiles les conditions météo en ce premier jour de printemps, surtout pour un moucheur ... en effet le vent souffle fort et même en nymphe lourde c'est rude. Cette dernière a tendance à remonter vers la surface sous la pression du vent sur la bannière.

Les deux premières heures se passent sans aucune tape, sans gobage ... seule la rivière, très belle, dé colmatée et le soleil me font dire que c'est quand même cool d'être au bord de l'eau !


Enfin, dans un petit radié qui vient taper la berge opposée, j'arrive à faire une truitelle. Le fait d'avoir changé ma nymphe beige pour une jaune y est-il pour quelque chose ?!! Je vais donc continuer avec ce type de modèle mais en alourdissant un peu pour passer au diamètre 3.8 et atteindre des postes plus profonds mais aussi pour lutter contre le vent.

A mi-parcours je croise deux pêcheurs qui descendent au vairon manié, l'un d'eux a fait une Arc de 40 cm sans doute issue de l'ouverture, l'autre une fario de 25. Comble de malchance avec ce vent, je vais devoir pêcher des postes parcourus, il y a très peu, par deux pêcheurs... Curieusement c'est à ce moment précis où je vais commencer à toucher du poisson ! Deux truites commencent à se jeter sur la nymphe puis je touche une jolie de 23 cm. Les touches sont très franches et je pense que le choix de l'imitation y est pour beaucoup.


Un peu plus haut sur le parcours, j'imite l'émergence de la nymphe en faisant remonter tout doucement ma nymphe vers la surface et j'aperçois une jolie truite qui s'empare de l'imitation mais se décroche aussi sec ... un manque de réflexe de ma part mais c'est bon à savoir ! J'attaque alors le gros remous d'une ancienne chaussée et une grosse tension me fait comprendre qu'il s'agit d'un joli poisson ... c'est une belle fario qui cherche à se rendre sous les racines et branches tombées à l'eau. Je me positionne en fin de courant pour m'en aider et j'arrive à la mettre à l'épuisette. Une belle de 28 cm.



Plus haut encore, même si les courants ne donneront rien, je décrocherais une belle dernière sur mon dernier passage.

8 truites et 3 décrochées, une belle après-midi de printemps sous le vent d'autan mais qui m'ont rebooster en nymphe après le capot le jour de l'ouverture, avec cette technique.

2 commentaires:

  1. Comme quoi même dérangée elles étaient quand même dehors. Dis j'ai fait des débuts laborieux en nymphe mais j'arrive à toucher du poisson, mais j'ai un taux de décroché énorme. Même si je les relâche ça me frustre un peu. Tu as une solution? flo

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  2. Salut Flo, t'inquiète pas c'était pareil pour moi au début. Par contre je fais la différence entre les décrochées au bout de 2 secondes et celles dont tu ne sens que l'attaque ... C'est assez dur a expliquer (j'ai eu beaucoup de mal a le comprendre aussi) mais ce que je sais c'est qu'il faut se tenir prêt à ferrer dès que la nymphe tombe à l'eau. Un peu comme en sèche lorsque tu réduis ta soie lors de la dérive, toujours prêt a lever au gobage ! Là il faut ferrer des que tu as un doute, du coup c'est énormément de lancer. Mefis toi toujours du premier passage qui est souvent le bon !
    Dans 95% des cas la nymphe est piquée à la lèvre, c un coup a prendre mais persiste, si tu as des attaques ça va payer.

    Aplus

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