samedi 27 juillet 2013

Nymphe le soir



Autre secteur pour un coup du soir mais cette fois-ci pas de gobage ... je me lance alors à pêcher en nymphe tous les courants qui s'offrent à moi.




Les premières prises ne se font pas attendre avec deux petites truites, puis trois ... et enfin de jolis poissons. Sur ces deux photos ce ne sont pas les mêmes truites, elles ont simplement été photographiées au même endroit (et de la même façon !).




Les veines porteuses sont souvent occupées par des poissons et il suffit de faire quelques pas pour en dénicher une autre parfois dans la même veine.















Un secteur un peu encombré me semble être un très beau poste pour une truite. Au bout de quelques passages et surtout de celui qui va "bien passer" je ferre une belle fario qui me fait légèrement basculer en avant. Bras en l'air je contourne les branches pour la travailler en aval et la mettre à l'épuisette.






Les poissons ont vraiment de la force et prennent le courant, même en 12 centième, je préfère les brider un peu avant de les ramener à l'épuisette, j'ai remarqué avoir décroché des truites en étant trop pressé. 

La distance entre le poisson et le scion est parfois très faible, je fait partir alors un peu de soie pour bénéficier de l'amorti de la distance dans ces cas là. Je ne prend pas de précaution lorsque le poisson est petit et s'il se décroche avant c'est tant mieux !






 Le secteur amont, un peu moins courant, me permet d’attraper quelques autres truites.

 







La pêche en nymphe me permettra ce soir de pêcher 9 poissons contre 1 en sèche sur le malheureux gobage de la soirée. Peut -être qu'en pêchant l'eau j'aurais fait monter un poisson ou deux... je suis un peu mauvaise langue car comme ça marchait bien en nymphe, je me suis attardé sur les secteurs courants, rien ne me dit que les grands lices ne produisaient pas de gobages au même moment.

Toujours est-il que je me suis bien régalé et entrainé sur cette technique entre toc et mouche (pour l'imitation du leurre) qui demande quand même une bonne dose de réflexe et d'adresse. Et surtout d'être prêt dès que la nymphe touche l'eau et c'est particulièrement vrai lorsque on réalise le premier vrai passage à la bonne dérive ... une fois bien passé on peut continuer car la truite n'a pas besoin de voir passer la nymphe deux fois pour s'en saisir !

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